Assurance auto : Maif lance une offre collaborative via Altima

VIDEOS – Chantre de l’économie collaborative, le groupe Maif lance une offre d’assurance automobile collaborative à travers sa filiale Altima à qui elle doit le 4+2.

Altima change de braquet. Jusque-là concentré sur un modèle BtoBtoC, l’assureur se lance désormais dans le BtoC avec une offre d’assurance automobile collaborative. Ancienne filiale commune de plusieurs assureurs mutualistes, elle est devenue la propriété à 100% de Maif en 2014. Depuis le 1er janvier 2017, les derniers liens avec Macif à travers le système d’information ont été rompu, offrant à Altima « une totale autonomie », de l’aveu de Florent Villain, son directeur général. La société devient alors le laboratoire d’essai du groupe Maif qui en fait son outils d’innovation.

A son actif, la création de l’offre 4+2, assurance pay when you drive du groupe Maif qui permet aux possesseurs de 4 roues et 2 roues de couvrir l’un ou l’autre de leur véhicule en tous risques en fonction de leur utilisation. Le nouveau fait d’armes d’Altima est la mise sur le marché, à compter de ce jeudi 4 mai, d’une offre d’assurance auto collaborative. L’idée est de proposer à des communautés de se regrouper des conducteurs ayant un point commun et « d’organiser la mutualisation à l’échelle de la communauté. A la fin de l’année, nous redistribuons jusqu’à 30% de la prime hors taxe si les sinistres en dommages n’ont pas englouti les cotisations », explique Florent Villain.

Pour l’heure, seule une communauté de voitures 100% électrique est ouverte. Le contrat proposé couvre en tous risques sans franchise avec des garanties spécifiques dédiées à ces types de véhicules (batterie, pertes financière en cas de rupture de la location…). D’autres services sont par ailleurs inclus comme la location ponctuelle de véhicule thermique, ou encore l’accès à un mandataire auto.
L’une des questions centrales concerne la taille des communautés. « Intuitivement, nous pensons que cela se joue à quelques centaines pas plus, avec un seuil minimum d’une centaine de risques », selon Florent Villain.

Concernant d’autres communautés, Altima planche déjà sur quelques idées, comme les hybrides. Les internautes sont par ailleurs invités à proposer leurs idées sur le site de la société.

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